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Véritable monument de notre culture, Jean Lapointe était un grand artiste aux talents multiples. Au cours de sa longue carrière, il a autant su marquer le monde de la musique, de l'humour et du cinéma.
Au-delà de son talent artistique, Jean Lapointe était aussi un homme bon et bienveillant, engagé socialement, qui a mis sur pied des initiatives afin d'aider la population à lutter contre leurs dépendances, lui qui a connu des problèmes d'alcoolisme. Le désir de changer les choses et de s'impliquer l'a également conduit au Sénat au début des années 2000, où il a siégé pendant 9 ans.
Au cinéma, Jean Lapointe nous a montré toute l'étendue de son registre à travers de nombreux rôles comiques, là où on s'attendait à le voir, mais aussi avec des rôles dramatiques et plus mesurés, comme dans Les ordres et La sarrasine. Son rôle de Clermont Boudreau, ouvrier syndicaliste qui se retrouve subitement privé de ses droits dans Les ordres, restera une des performances les plus bouleversantes de l'histoire de notre cinéma.
En son hommage, Éléphant consacre sa première infolettre de 2023 à sa mémoire. Vous trouverez ainsi 13 longs métrages de fiction restaurés qui le mettent en vedette et deux entrevues exclusives qu'il nous a accordées au fil des années.
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Questionnaire Éléphant
Entretien de 2009
Jean Lapointe répond au questionnaire d'Éléphant, inspiré du célèbre questionnaire de Proust
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Michel Brault revit à Cannes Classics.
Entretien de 2015
Entrevue autour du film Les ordres avec Michel Brault, Claude Gauthier et Jean Lapointe.
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YUL 871
(Jacques Godbout, 1966)
Avec Les Jérôlas - ONF
Un ingénieur européen de passage à Montréal doit attendre deux jours un rendez-vous d'affaires. Pour tuer le temps, il se promène dans les rues, et se met à la recherche de ses parents, dont la guerre l'a séparé dès l'âge de quatre ans. L'aventure s'amène sous les traits d'une fillette de onze ans et d'une jeune beauté. Rencontres de hasard qui, pourtant, le marquent et l'obligent à se définir.
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Deux femmes en or
(Claude Fournier, 1970)
Pour se «désennuyer», deux banlieusardes décident, une fois leur mari parti, de séduire tous les visiteurs que leur condition de «femme à la maison» leur amène. Un des plus grands succès du cinéma québécois.
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Les chats bottés
(Claude Fournier, 1971)
Rosaire et Alex ont mille trucs pour conquérir les filles et gagner de l'argent. Au fur et à mesure qu'ils gravissent les échelons de la société, les situations abracadabrantes se multiplient. (site RVCQ)
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O.K.... Laliberté
(Marcel Carrière, 1973) - ONF
Les mésaventures de Paul et Yvonne, deux Québécois, ni bourgeois ni prolétaires, qui s'acharnent à chercher le bonheur malgré tout. Un des films les plus irrésistiblement drôles et émouvants du cinéma québécois.
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Il était une fois dans l'est
(André Brassard, 1973)
Germaine Lauzon est l'heureuse gagnante de boîtes de timbres à coller. Elle regroupe chez elle des belles-soeurs, voisines et amies pour l'aider à coller ses timbres dans les livrets. Hosanna réalise son désir de se transformer en Cléopâtre pour un concours au cabaret de travestis qu'elle fréquente. Adapté de l'univers de Michel Tremblay, le récit concert à deux voies se présente comme une évocation noire et forte de l'impasse humaine.
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Les ordres
(Michel Brault, 1974)
À mi-chemin de la fiction et du documentaire, Les ordres est basé sur le témoignage d'une cinquantaine de personnes emprisonnées à la suite de l'adoption des Mesures de guerre en octobre 1970. Nous suivons cinq personnages (trois hommes et deux femmes) construits à partir de ces témoignages, de leur arrestation à leur libération. Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1975.
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La pomme, la queue et les pépins
(Claude Fournier, 1974)
Durant son voyage de noces, un homme pourtant très Don Juan devient soudainement impuissant et cherche à retrouver sa virilité. Sa femme, ses amis, tout le monde y mettra du sien, ce qui donnera lieu à des scènes tordantes. C'est finalement un grand savant qui mettra si l'on peut dire le doigt sur le bobo.
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J.A. Martin photographe
(Jean Beaudin, 1976) - ONF
Au début du siècle, une femme, mère de famille, accompagne son mari photographe lors d'une tournée en province qui marque une étape dans la redécouverte des liens qui les unissent. Palme d'or de la meilleure interprétation féminine à Cannes pour Monique Mercure. «Cette histoire sans éclats, toute en demi-teintes, en gammes, en nuances, bénéficie d'un traitement photographique qui ajoute à sa délicatesse.» (Michel Grodent, 1978)
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L'eau chaude l'eau frette
(André Forcier, 1976)
Dans un quartier populaire, pendant qu'on organise une fête pour le quarante-troisième anniversaire de Polo, l'usurier du coin, des adolescents complotent un assassinat. L'eau chaude l'eau frette est une poésie de la cruauté, une célébration de l'anarchie où amis et ennemis, jeunes et moins jeunes, profitent de cette grande réunion pour régler leurs comptes et laver leur linge sale en public.
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Ti-Mine, Bernie pis la gang
(Marcel Carrière, 1977) - ONF
Une comédie dramatique qui nous raconte, en les épiçant de sel et de poivre, quelques épisodes de la vie sociale et familiale de deux frères, l'un marié et l'autre venant à peine de sortir des rangs d'une congrégation religieuse. Ce film constitue à la fois un amusement continu et un éloquent tableau de moeurs.
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Une histoire inventée
(André Forcier, 1990)
Gaston, trompettiste sur le déclin, revient de Cleveland. Son retour à Montréal plonge la belle Florence, qui est continuellement suivie par ses 40 amants et qui l'adore en vain, dans le ravissement. Hélas, Gaston reste insensible à son charme. Pire, il s'éprend de Soledad, la fille comédienne de Florence, et tente de la consoler. Le dénouement sera tragique.
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Ding et Dong le film
(Alain Chartrand, 1990)
Deux acteurs aussi pauvres que comiques vivent plutôt mal leur vie d'artistes quand le hasard les fait soudain millionnaires. Ils réalisent leur rêve en achetant un théâtre où ils présentent une version loufoque du Cid de Corneille, mais leurs nouvelles fréquentations menacent de briser leur amitié en les opposant l'un à l'autre. Les deux acteurs se réconcilient et trouvent leur voie et leur public en devenant le tandem comique Ding et Dong.
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La sarrasine
(Paul Tana, 1992)
Giuseppe et Ninetta tiennent une pension de famille où ils accueillent leurs compatriotes siciliens. Un jour, Giuseppe se porte à la défense de l'un de ses pensionnaires et tue accidentellement Théo, le gendre de son meilleur ami canadien-français. Ce drame exacerbe les tensions entre ethnies et transforme la destinée de plusieurs.
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